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18/10/2011   par Plongeur.com

Mais où est passée l

Epave Bodrum Pinar
Le projet asiatique s'organise et approche, mais en attendant Mimi ne peut rester sans quelques projets plongée un peu lointains. Cette fois-ci la scène se déroule à Bodrum, en Turquie. Première plongée en Mer Égée. ACTE I : Lorsque j’arrive sur le quai à l’emplacement prévu du bateau de plongée, première surprise… Ce n’est pas du tout le petit bateau avec la dizaine de plongeurs que j’avais imaginé. Non, le bateau qui m’emmènera pour ma première plongée en Turquie se classerait plus dans la catégorie ferry que goélette turque… 65 touristes à bord, dont les 90% sont là car on leur a vendu une initiation plongée la veille dans leur hôtel. Je ne les blâme pas et même je suis ravie qu’ils puissent découvrir ce nouveau monde mais bon, moi qui préfère les ambiances plus intimistes, mauvaise pioche. Business is business. ACTE II : Une fois arrivés sur le site, on vient me chercher pour le briefing. Ce matin, on plonge voir une épave (artificielle qui a été immergée en 2008). Super, j’aime bien les épaves… En plus, avantage de cette grosse structure, les « vrais » plongeurs ne sont pas nombreux donc je plongerai seulement avec un turc qui sera mon compagnon de plongée et le divemaster. L’excitation monte, je n’ai pas plongé depuis l’Égypte et même si la Mer Égée ne révélera pas les mêmes trésors que la Mer Rouge, je suis aux anges! Le briefing se termine, je m’équipe et c’est parti pour une heure de plongée! Que je crois…
Epave Bodrum Pinar
ACTE III : Cela fait maintenant quelques minutes que nous sommes sous l’eau, le divemaster à quelques mètres devant nous. Aucun poisson, que des algues. Zut… Heureusement, l’épave va faire son apparition.. Sauf que, elle a l’air bien loin l’épave car cela fait déjà 10 minutes qu’on est sous l’eau et rien de rien, pas d’épave en vue. Elle a intérêt à être bien pour me faire consommer autant d’air avant d’y aller! Puis, 15 minutes... Je commence à me poser des questions. Surtout que le divemaster ne se retourne pas une seule fois pour savoir comment on va, où en est notre consommation d’air, etc... Ahhh si!! Il se retourne, enfin, pour… nous faire signe qu’il ne voit pas l’épave et qu’on retourne. Quoi??!! Il lève les bras au ciel, défaitiste… Je n’y crois pas… J’essaye de savoir pourquoi ce divemaster n’a pas trouvé l’épave et je pense alors que la seule explication possible c’est qu’ils ont enlevé l’épave et qu’ils ne l’ont pas prévenu. Ce n’est pas possible autrement… ACTE IV : On remonte à la surface et à peine son détendeur enlevé, notre divemaster dépité nous dit : « sorry.. sorry..sorry ». Oui, mais sorry quoi? Et là, heureusement que je suis encore sous l’eau car sinon je serais tombée de ma chaise car il nous avoue qu’il n’a tout simplement pas trouvé l´épave!! Je me serais attendu à tout sauf à ça! Un divemaster qui se perd… C’est une première! Alors certes, cela fera rire tout ses potes sur le bateau mais s’il y en a une qui n’est pas vraiment ravie, c’est moi ! J’apprendrai par hasard qu’en réalité il n’était qu’élève divemaster et que ce n’était que sa deuxième plongée sur le site. Je crois même qu’il n’avait même pas encore l’advanced... Un peu limite tout ça.. En plus, pour cette plongée ratée, on me fera quand même payer ! Business is business…
Epave Bodrum Pinar
EPILOGUE : L’après midi, je plongerai sur le même site, avec un vrai divemaster et je verrai enfin l’épave qui n’avait évidemment pas disparue et que j’ai apprécié doublement ! Finalement, cela restera dans les annales de mes plongées ratées, il en faut aussi !

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