Sony DSC-W170, un appareil pour tous les plongeurs
Présentation
Cet article a commencé de triste façon, alors qu'il était prévu de passer l'appareil de main en main pour un test de terrain grandeur nature durant un stage de photos sous-marines, les évènements en ont décidé autrement (cf article du 9 juillet 2008) Après trois tests «Plongeur.com» d'appareils sous-marins «experts» - 2 compacts «haut de gamme» et un reflex- nous avons proposé à notre partenaire Photo-Denfert de nous prêter un appareil avec des caractéristiques adaptées au grand public et assez conforme au gros des ventes du marché. L'idée initiale étant de confier l'appareil et son caisson à des plongeurs expérimentés mais photographes novices, je remercie les deux testeurs membres du CASA (club de plongée d’Airbus) qui ont bien voulu jouer le jeu, Frédéric Deal NIII et Olivier Verlhac, MF2 et plongeur recycleur qui m'ont permis d'adapter aux circonstances les conditions prévues initialement pour ce test. Toutes les photos sous-marines de cet article en dehors des 3 images où les testeurs apparaissent et le petit test macro en piscine sont de Frédéric et Olivier. Nous remercions notre partenaire Photo-Denfert pour son professionnalisme et la qualité de nos échanges. Il a envoyé l'appareil, le caisson, ainsi qu'un flash équipé (platine, bras et fibre optique) le jour même de ma demande devant l'urgence des échéances. Le Sony DSC-W170 appartient à la catégorie des appareils «bijoux», drôle de positionnement marketing, mais qui existe dans toutes les marques et qui, il faut bien le reconnaître tient une part très importante du marché des appareils photo numériques. Ces appareils se caractérisent par une très jolie finition, une compacité exemplaire, une simplicité d'emploi qui permet de les confier à tous, et enfin des caractéristiques techniques qui n'ont rien à envier aux appareils experts. Leurs seules limites, nous y reviendrons, tiennent au fait qu'en voulant allez très loin dans la facilité d'utilisation, les concepteurs leur ont retiré les réglages de bases, PSAM (voir glossaire), qui leur auraient permis de jouer dans la cour des grands. Le Sony, est vraiment très mignon, habillé ici d'un métal brossé noir, il existe également en finition alu. Il se glissera aisément dans la poche la plus étroite d'une chemise. Ses 10 millions de pixels permettront sans problème des tirages A3+ (et même plus) de grande qualité et cerise sur le gâteau, il fait partie de la famille assez réduite des compacts possédant un zoom avec une position grand-angle. Cette dernière caractéristique le destine tout naturellement à la photo sous-marine. Et si tout ceci n'était pas suffisant, Sea&Sea s'est associé à Sony pour compléter le caisson sous-marin d'une série d'accessoires optionnels qui permettent de réaliser un ensemble prêt à plonger hyper complet (non testé) :- Adaptateur de compléments optiques
- Complément grand-angle
- Complément macro
- Flash Slave TTL YS-17
- Fibre optique
- Système de fixation de la fibre otique
Prise en main
Le Sony DSC-W170Le dos de l'appareil est rempli du grand écran de 2.7 pouces, pourtant une petite place est encore réservée au viseur optique, ce qui est de plus en plus rare. Notons que les viseurs optiques sur les compacts ne sont pas utilisables sous l'eau, mais ils restent bien utiles en utilisation terrestre sous un soleil d'été.
Le caisson MPK-WD Étant donnée la taille de l'appareil, le caisson est resté très compact. La comparaison avec le caisson Ikelite du G9 est éloquente :
Il est un des très rares caissons à être compatible avec plusieurs apn : DSC-W150 (le petit frère en 8 millions de pixels), DSC-W170 et DSC-W300 (le grand frère, avec encore plus de pixels, mais un zoom sans position grand-angle, donc moins recommandable pour la photo sous-marine). Pour ce dernier appareil un système d'entretoises est fourni, qui vient remplacer l'habillage interne d'origine du caisson. Voir photo ci-dessous : Il rassure par la présence d'un joint interne anti-gouttes (le joint noir sur la photo) qui vient épauler le joint principal (en bleu sur la photo). J'ai apprécié l'élégante dragonne jaune semi-rigide, réglable et largement dimensionnée.
A l'eau
Après le traditionnel essai d'immersion à vide du caisson, la mise en place de l'apn se fait en toute simplicité. Il faut reconnaître que c'est plus rapide et plus simple que sur les caissons spécialisés Ikelite. Avec le flash intégré : La lumière du flash intégré de l'appareil est uniformément répartie par le diffuseur du caisson, ce qui est une bonne performance compte tenu de l'angle couvert par l'objectif en position grand-angle. La contrepartie est une portée extrêmement limitée. Sur la photo suivante on voit que l'action du flash n'a porté ses fruits que sur l'extrême premier plan, la blennie part rapidement dans le bleu. On verra plus loin (voir § Problématique du "tout automatique") que la puissance du flash n'est pas seule en cause.Sur la photo d'ambiance suivante, on voit que seule l'inscription "Volume adjustment band" au tout premier plan bénéficie un tant soit peu de la lumière du flash intégré. L'inscription orange ressort alors que le flexible qui est relié au hub de la stab est vert, ce qu'on ne peut deviner ici.
Mais, rappelons que nos testeurs, relativement novices en photo, ont utilisé l'appareil comme le ferait un utilisateur non spécialiste. Ici l'apn est resté en mode sous-marin, balance des blancs auto, sans correction de l'exposition. Avec quelques réglages encore possibles, sur ce type d'appareils des améliorations auraient pu être apportées. (voir § Problématique du tout automatique) Ci-dessous notre testeur Frédéric Deal en action avec le Sony et son caisson dédié: Avec un flash externe Inon Z240 : Pour ce test, Photo-Denfert nous a fourni un flash Inon Z240 muni d'une platine et d'un bras universel, d'une embase de flash ainsi qu'une fibre optique "compatible" Inon. Pour répondre à une question récurrente des forums ce type de matériel universel peut être fixé sur quasiment tous les caissons "standards". Il peut y avoir des difficultés avec les caissons Ikelite au pas américain pour lesquels une visserie adaptée doit être trouvée.Notre deuxième testeur, Olivier Verlhac en action avec le caisson Sony et le flash externe.
Comme on le voit ci-dessous, le placement du flash est une pratique qui demande un peu d'expérience. Le flash mal orienté a été la source de nombreuses déconvenues durant ce test. Mais les progrès sont vites venus.
Une jolie ponte de nudibranche correctement éclairé
La composition réussie de ces deux doris géantes aurait été parfaite sans ce flash orienté en haut à gauche
Sans Flash : Vidéo Le mode de la vidéo est à considérer sur les compacts numériques, toujours absent des reflex, c'est l'occasion de faire valoir sa différence. Le mode vidéo en 640x480 à 30 images par seconde en qualité maxi est de bonne qualité. On regrettera juste l'impossibilité de zoomer pendant la prise de vue et l'absence de la balance des blancs sous-marine. On trouve en revanche le son, pour enregistrer le bruit des bulles (ou constater le silence des recycleurs). Deux petites vidéos réalisées par Olivier :[dailymotion k33WTmXkpXZzU1JiLG]
[dailymotion kvXPA3FarmJl1wJiPf nolink]
Problématique du tout automatique Étudions ici les caractéristiques qui déterminent le type d'appareil testé ici, qualifié d'apn "bijou" dans l'introduction. Tout particulièrement avec ce Sony DSC-W170, on ne peut vraiment pas dire qu'il n'y a pas de réglages avancés. On peut le laisser faire, il reste de nombreuses possibilités d'interventions qui permettent d'influencer les automatismes. Chez certaines marques d'appareils, le mode qui permet d'accéder à ces réglages est abusivement (ce n'est pas le cas chez Sony) qualifié de "manuel". Rappelons que la seule définition valable du mode manuel (voir PASM dans le glossaire) est la possibilité de fixer séparément et en dehors de tout automatisme, l'ouverture du diaphragme et la vitesse d'obturation. Tous les autres réglages : Balance des blancs (même manuelle), réglage des ISO, de la mise au point, correction de l'exposition, correction de l'éclair du flash, courbe d'exposition, correction de la dynamique… sont tous utiles, mais ne donnent pas le fameux sésame PASM qui permet de faire basculer l'appareil dans la catégorie "expert". À chaque fois qu'un nouveau compact sort, surtout si celui-ci est muni d'un grand-angle, les discussions s'emballent sur les forums de photo sous-marine afin de savoir si celui-ci va être muni d'un caisson et s'il est recommandable pour notre pratique subaquatique. La réponse des plus aguerris est toujours la même, sans mode manuel ou sans priorité diaphragme (les deux sont liés) point de salut. Cette affirmation, que j'ai souvent faite mienne mérite une explication et doit être nuancée. La photo sous-marine se pratique au flash. Un flash sous-marin se doit d'être externe. Pour régler un flash externe en manuel, il existe sur celui-ci un potentiomètre qui fait varier sa puissance. Dans ce cas, il faut que l'ouverture du diaphragme soit connue. Sachant que les deux paramètres qui interviennent (excluons la sensibilité pour la démonstration) pour l'éclairage au flash sont l'ouverture et la distance, si l'automatisme de l'appareil change sans arrêt l'ouverture, comment produire un étalonnage reproductible de son système ? Il existe des flashs bons marchés sans aucun réglage, pour intervenir sur la quantité de lumière fournie par le flash, on doit pouvoir ouvrir ou fermer le diaphragme. Il existe encore des flashes à système de mesure incorporée (computer) qui demandent de connaître le diaphragme de l'appareil pour que leur cellule, située sur le flash, puisse corréler le calcul de l'éclair à ce paramètre. Alors pas de flash pour ce Sony ? Cela aurait été impossible sans l'idée de génie de la marque japonaise Inon qui exploite une donnée qui était assez méconnue il y a peu, les compacts actuels utilisent tous une mesure TTL du flash. En trompant l'appareil et en lui faisant mesurer la lumière du flash externe, l'asservissement du flash externe au flash interne, permet d'avoir un système extrêmement fiable de mesure de l'exposition. [Pour en savoir plus...] Depuis plusieurs marques ont repris ce concept sur de tous nouveaux flashes, comme le dernier Sea&Sea YS17 (non testé) dont vous trouverez la publicité dans la boîte du caisson MPK-WD Sony. Ces flashes TTL asservis sont donc les seuls à pouvoir être utilisé sur la catégorie d'appareils à laquelle appartient le Sony W170. Mais il reste un problème que nos testeurs "novices" ont mis en évidence. Beaucoup de photos de ce test, malgré la présence d'un flash externe sont un peu ternes, manquant de couleurs. La question m'avait été posée par un ami, il y a quelques années, il trouvait ses photos réalisées avec un Fuji F31 fades et assez délavées, malgré l'utilisation d'un flash externe TTL. Après quelques tentatives d'explications embarrassées, j'ai enfin trouvé l'explication en lisant les métadonnées EXIF de ses photos. L'appareil tente autant que possible de régler l'appareil comme s'il n'y avait pas de flash, il n'hésitait pas à monter à 800 ISO et pleine ouverture pour compenser le manque de lumière. Inutile de dire qu'avec de tels paramètres, le flash ne servait à rien d'autre qu'éclairer les particules du premier plan. La brièveté de son exposition en TTL asservi était impuissante à redonner de la couleur aux sujets. Le Sony de ce test ne glisse pas vers ces valeurs extrêmes, il n'en reste pas moins que sur nombres de photos, où j'avais demandé aux testeurs de faire la même image, avec et sans flash, les EXIF révèlent que le flash, là encore avait très peu d'action. Les deux images suivantes illustrent bien ce phénomène. La première avec flash est un peu plus colorée, elle l'aurait été bien plus avec un diaphragme plus fermé.Sans flash Les deux dernières photos du test de balance des blancs ci-dessous, l'une avec flash et l'autre sans, montrent un réglage ouverture, vitesse et ISO identique. On comprend mieux le résultat. En mode scène sous-marine, le DSC W-170 ne permet pas de fixer les ISO, il reste donc en ISO auto, j'ai donc demandé à Olivier de sélectionner le mode P qui donne plus de possibilités d'interventions, pour sa dernière plongée et de fixer les ISO à 100. Je lui ai ensuite conseillé de privilégier les ambiances sombres (grottes, surplomb) pour diminuer l'influence de la lumière directe. Ce faisant, nous avons retrouvé plus de couleurs. Il restait une possibilité qu'il n'a pas eu le temps d'exploiter, c'est de jouer du correcteur d'exposition accessible via les menus. En sous-exposant l'exposition globale de la photo, la prépondérance du flash qui en résulte (modification du ratio lumière ambiante, lumière du flash), est un moyen efficace de redonner des couleurs à l'image. En sous-exposant le Sony remonte la vitesse sans problème à des valeurs au-dessus du 100ème de seconde, ce qui ne pose pas de problème de synchronisation du flash du fait de l'absence d'obturateur sur les compacts. Un rapide test en piscine avec le Sony avec flash confirme cette affirmation :
Tout auto : malgré le flash externe une dominante bleue subsiste, très visible sur les règles grises
Sous exposition d'un IL : les couleurs du premier plan deviennent saturées, le gris reste gris.
Cet ultime test en piscine a révélé que le Sony DSC-W170 est un des rares compacts à pouvoir fermer le diaphragme avec une valeur supérieure à 8. Vraiment dommage que l'on n'ait pas la maîtrise de ce paramètre. Avec un appareil PASM, la solution est plus simple, on ferme le diaphragme et le résultat est immédiat. Les différentes balances des blancs En mode sous-marin, sans flash, ce n'est pas moins de 4 balances des blancs qui sont offertes au plongeur. Avec le flash, elles se réduisent à 2 : auto et flash.Mode scène sous-marin sans flash BDB auto
Mode scène sous-marin sans flash BDB eau bleue
Mode scène sous-marin sans flash BDB eau verte
Mode scène sous-marin sans flash BDB flash
Mode scène sous-marin avec flash externe BDB flash Beaucoup d'utilisateurs d'appareils automatiques nomment "manuelles" les balances des blancs personnalisées (les métadonnées EXIF aussi d'ailleurs). Une vraie balance des blancs manuelle s'étalonne à chaque utilisation et n'est pas d'un usage bien pratique sous l'eau (on en parle beaucoup, on la pratique peu). Ici pas de balance des blancs manuelle, mais on reste bien dans le type d'utilisation de cet appareil.Des réglages utiles pour la photo subaquatique Chose originale le W-170 dispose d'un réglage semi-manuel de la mise au point. Il s'agit de déterminer la plage autour de laquelle l'autofocus doit faire la mise au point : 0.5, 1, 3, 7 mètres et infini. Ceci améliore encore la réactivité de l'appareil qui a été jugé très bonne par les testeurs. Une option cachée dans les réglages "home" permet d'aller plus loin en activant l'AF en permanence ce qui accélère la mise au point en diminuant l'autonomie. Associé au mode de mise au point matriciel, centré et spot, on a ainsi une bonne maîtrise des réglages de l'AF. Nikon a lancé la mode avec le D Lighting qui permet d'améliorer la dynamique en allant chercher du détail dans les zones foncées tout en préservant les hautes lumières. La déclinaison Sony de cette technologie s'appelle DRO, on peut l'activer avec 2 niveaux de corrections et ça marche. Les modes de mesure de l'exposition sont complets : matriciel, centré et spot, à l'image des réglages de mise au point. Les modes scènes semblent bien appropriés aux débutants. Il s'agit de sélectionner une situation prédéfinie, photo de nuit, plage, neige, feu d'artifice et dans notre cas plongée. Il faut savoir que ces modes sont généralement associés à des réglages simplifiés. Pourtant alors qu'en mode sous-marin on a le choix entre 4 balances des blancs personnalisées, en mode P, il n'en reste que deux : Auto et flash. Le mode flash corrigeant les teintes les plus froides, il est bien adapté à la photo sous-marine. D'autres réglages comme les ISO, le DRO ne sont accessibles qu'en mode P. Encore quelques détails Sur le caisson, Sony a eu la bonne idée de fournir une casquette pour l'écran LCD. Celle-ci permet de cadrer sans problème en pleine lumière près de la surface en plein soleil. Détail gênant celle-ci a tendance à se sauver toute seule. Elle est heureusement assurée avec un bout fourni. Un point de colle permet de régler définitivement le problème. Les testeurs ont trouvé le déclencheur très sensible au point qu'ils ont parfois eu du mal à respecter la consigne de la pression à mi-course pour mémoriser la mise au point. Il s'en est suivi des déclenchements intempestifs. Sony conscient du problème a prévu de laisser l'utilisateur libre de démonter le levier jaune qui démultiplie la force nécessaire au déclenchement. Ce levier reste relié au caisson par un bout de sécurité. Cette configuration permet de ressentir plus précisément la pression sur le bouton du déclencheur. La molette du caisson de sélection des modes a été jugée assez dure, ce qui est assez courant pour les commandes rotatives sur ce genre de caisson. Un histogramme informe en temps réel l'utilisateur averti. Un système de stabilisation est bien présent, même si Sony donne le même nom "Steady Shot" au stabilisateur de tous ses appareils de prise de vue, caméscope et appareil photo, ce qui est une façon discrète de ne pas indiquer la technologie employée, elle est très efficace. S'il s'était agi d'une simple montée en ISO comme sur certains appareils, il n'y n'aurait pas le gain certain que j'ai pu constater.
Logiciels fournis et connexions
Le logiciel fourni, Picture Motion Browser, (malheureusement non compatible Macintosh) permet :- d'importer les images sur votre ordinateur
- de les visualiser
- de faire des modifications élémentaires
- de créer un disque photo
- d'organiser les photos par dates
- de les imprimer
Les résultats
Le rapport macro maxi a été jugé un peu limite par les testeurs donnant des photos macro parfois floues (flou de mise au point). Un test en piscine m'a permis de déterminer les conditions optimales pour la macro : zoom position 2 à 2,7. Le bilan reste correct : Les images dans les sensibilités les plus basses apparaissent très peu bruitées, un regard exercé constatera en grossissant à 100% un détail que ce résultat est obtenu grâce à un lissage logiciel un peu fort mais les détails restent bien conservés et permettent de grands tirages. Un agrandissement à 100 % d'une portion de l'image ci-dessus (ce qui correspond à un tirage de … 93×67 cm à 100 DPI) montre la richesse des détails et une colorimétrie fidèle : Notez que pour cette image j'ai employé une fois encore la technique qui consiste à sous-exposer d'un IL pour rendre justice au flash (voir § Problématique du tout automatique ) L'autonomie de la batterie permet deux plongées bien remplies en photo (et même un peu plus), en revanche le temps de charge complet est très long, environ 5 heures. La contrepartie d’un chargeur lent est le respect des batteries, gage d’une meilleure longévité.Conclusions
A qui s'adresse ce tandem Sony DSC W-170 et MPK-WD ? L'utilisateur visé est clairement le plongeur-voyageur, qui veut se déplacer léger sans faire de concession sur les photos terrestres où les 10 mega pixels associés au zoom Carl Zeiss font merveilles en paysage même pour des tirages grands formats. La compacité du caisson et la simplicité d'utilisation sera une incitation à avoir l'appareil avec soi pour chaque plongée. On pourra dans ce cas oublier le flash externe… ou se dire qu'il n'est pas si encombrant que ça. Les photographes experts voudront absolument un vrai mode manuel, mais la fréquentation des forums spécialisés m'a fait oublié qu'ils ne forment pas le gros des utilisateurs et qu'il y a beaucoup de plongeurs qui préfèrent pouvoir faire simplement des images plutôt que se poser mille questions… et finir par ne rien faire du tout. Cet appareil par sa miniaturisation mais aussi ses richesses les séduira très certainement. J'ai eu du mal à l'arracher des mains de nos testeurs qui auraient bien voulu prolonger l'expérience. J’ai aimé...- Compacité
- Design
- Le grand-angle
- Richesse des possibilités pour cette catégorie d'appareil
- Écran riche en informations durant la prise de vue.
- Facilité de mise en œuvre du caisson
- Rapport qualité Prix
- Des accessoires compatibles Sea&Sea pour un système complet
- Pas de mode PASM
- Pas de mode zoom et de BDB sous-marine en vidéo
- Rapport maxi en macro un peu juste sans complément
- Un petit point de colle sera utile pour fixer la casquette du caisson.
- Memory Stick Duo plus coûteux que le SD
Glossaire
PASM pour Program, Aperture Priority, Speed, and Manual : Program : mode programme sélectionne tout seul diaphragme et vitesse, mais laisse l'utilisateur corriger l'automatisme, si besoin. Aperture : ouverture ou priorité diaphragme, l'utilisateur détermine le diaphragme, l'appareil calcule la vitesse. Ce mode est très utilisé en photo sous-marine. Speed : priorité vitesse, l'utilisateur sélectionne la vitesse de prise de vue, l'appareil calcule le diaphragme. Ce mode n'est pas très utile en photo sous-marine. Manual : le mode manuel, il incombe à l'utilisateur le choix de la vitesse et du diaphragme, aidé pour cela de la cellule de l'appareil. Ce mode est très utile dans notre activité. apn : appareil photo numérique EXIF : métadonnées cachées dans l’en-tête des images qui fourmillent d’informations sur les conditions de prise de vues entre autres choses. Flash TTL : La mesure de l'éclair du flash est faite par l'appareil à travers l'objectif de l'appareil photo et c'est donc l'appareil qui pilote le flash. IL : indice de lumination (EV pour Exposure Value en anglais), donne l’exposition en fonction du couple diaphragme-vitesse. -1 IL correspond à un diaphragme plus fermé, ou encore un temps d’exposition raccourci de moitié (1 cran dans l’échelle de réglage).- La Une
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